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#1299903 - 2010-03-08 15:03:15 Re: Bénédiction de Dieu dans la solitude~Mark Farago [Re: 萍水]
萍水 離線
飛龍在天
註冊: 2001-12-08
文章數: 515
來自: 擁翠山城
Bénédiction de Dieu dans la solitude
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Alphonse de Lamartine — Harmonies poétiques et religieuses


Livre premier
Bénédiction de Dieu dans la solitude
juillet 1829
mis en musique par Franz Liszt,


D'où me vient, ô mon Dieu ! cette paix qui m'inonde ?
D'où me vient cette foi dont mon cœur surabonde ?
A moi qui tout à l'heure incertain, agité,
Et sur les flots du doute à tout vent ballotté,
Cherchais le bien, le vrai, dans les rêves des sages,
Et la paix dans des cœurs retentissants d'orages.
A peine sur mon front quelques jours ont glissé,
Il me semble qu'un siècle et qu'un monde ont passé;
Et que, séparé d'eux par un abîme immense,
Un nouvel homme en moi renaît et recommence.

Ah ! c'est que j'ai quitté pour la paix du désert
La foule où toute paix se corrompt ou se perd;
C'est que j'ai retrouvé dans mon vallon champêtre ,
Les soupirs de ma source et l'ombre de mon hêtre,
Et ces monts, bleus piliers d'un cintre éblouissant,
Et mon ciel étoilé d'où l'extase descend !
C'est que l'âme de l'homme est une onde limpide
Dont l'azur se ternit à tout vent qui la ride,
Mais qui, dès qu'un moment le vent s'est endormi,
Repolit la surface où le ciel a frémi;
C'est que d'un toit de chaume une faible fumée,
Un peu d'herbe le soir par le pâtre allumée,
Suffit pour obscurcir tout le ciel d'un vallon
Et dérober le jour au plus pur horizon !
Qu'un vent vienne à souffler du soir ou de l'aurore,
Le nuage flottant s'entrouvre et s'évapore;
L'ombre sur les gazons, se séparant du jour,
Rend à tous les objets leur teinte et leur contour;
Le rayon du soleil, comme une onde éthérée,
Rejaillit de la terre à sa source azurée;
L'horizon resplendit de joie et de clarté,
Et ne se souvient plus d'un peu d'obscurité !
Ah ! loin de ces cités où les bruits de la terre
Étouffent les échos de l'âme solitaire,
Que faut-il, ô mon Dieu ! pour nous rendre ta foi ?
Un jour dans le silence écoulé devant toi,
Regarder et sentir, et respirer, et vivre;
Vivre, non de ce bruit dont l'orgueil nous enivre,
Mais de ce pain du jour qui nourrit sobrement,
De travail, de prière et de contentement;
Se laisser emporter par le flux des journées
Vers cette grande mer où roulent nos années,
Comme sur l'Océan la vague au doux roulis,
Berçant du jour au soir une algue dans ses plis,
Porte et couche à la fin au sable de la rive
Ce qui n'a point de rame, et qui pourtant arrive :
Notre âme ainsi vers Dieu gravite dans son cours,
Pour le cœur plein de lui que manque-t-il aux jours ?

Voici le gai matin qui sort humide et pâle
Des flottantes vapeurs de l'aube orientale,
Le jour s'éveille avec les zéphyrs assoupis,
La brise qui soulève ou couche les épis,
Avec les pleurs sereins de la tiède rosée
Remontant perle à perle où la nuit l'a puisée,
Avec le cri du coq et le chant des oiseaux,
Avec les bêlements prolongés des troupeaux,
Avec le bruit des eaux dans le moulin rustique,
Les accords de l'airain dans la chapelle antique,
La voix du laboureur ou de l'enfant joyeux
Sollicitant le pas du bœuf laborieux.

Mon cœur à ce réveil du jour que Dieu renvoie,
Vers un ciel qui sourit s'élève sur sa joie,
Et de ces dons nouveaux rendant grâce au Seigneur,
Murmure en s'éveillant son hymne intérieur;
Demande un jour de paix, de bonheur, d'innocence,
Un jour qui pèse entier dans la sainte balance,
Quand la main qui les pèse à ses poids infinis
Retranchera du temps ceux qu'il n'a pas bénis !
Puis viennent à leur tour les soins de la journée,
L'herbe à tondre du pré, la gerbe moissonnée
A coucher sur les chars, avant que, descendu,
Le nuage encor loin que l'éclair a fendu
Ne vienne enfler l'épi des gouttes de sa pluie,
Ou de ses blonds tuyaux ternir l'or qui s'essuie;
Les fruits tombés de l'arbre à relever; l'essaim
Débordant de la ruche à rappeler soudain,
La branche à soulager du fardeau qui l'accable,
Ou la source égarée à chercher sous le sable;
Puis le pauvre qui vient tendre à vide sa main
Où tombe au nom de Dieu son obole ou son pain;
La veuve qui demande, aux cœurs exempts d'alarmes,
Cette aumône du cœur, une larme à ses larmes,
L'ignorant un conseil que l'espoir embellit,
L'orphelin du travail et le malade un lit;
Puis sous l'arbre, à midi, dont l'ombre les rassemble,
Maîtres et serviteurs qui consultent ensemble
Sur le ciel qui se couvre ou le vent qui fraîchit,
Sur le nuage épais que la grêle blanchit,
Les rameaux tout noircis par la dent des chenilles
Ou la ronce aux cent bras qui trompe les faucilles;
Puis montent des enfants à qui, seule au milieu,
La mère de famille apprend le nom de Dieu,
Enseigne à murmurer les mots dans son symbole,
A fixer sous leurs doigts le nombre et la parole,
A filer les toisons du lin ou des brebis,
Et du fil de leur veille à tisser leurs habits.

De labeur en labeur l'heure à l'heure enchaînée
Vous porte sans secousse au bout de la journée,
Le jour plein et léger tombe, et voilà le soir :
Sur le tronc d'un vieux orme au seuil on vient s'asseoir;
On voit passer des chars d'herbe verte et traînante,
Dont la main des glaneurs suit la roue odorante;
On voit le chevrier qui ramène des bois
Ses chèvres dont les pis s'allongent sous leur poids,
Le mendiant, chargé des dons de la vallée,
Rentrer le col pliant sous sa besace enflée;
On regarde descendre avec un œil d'amour,
Sous les monts, dans les mers, l'astre poudreux du jour;
Et selon que son disque en se noyant dans l'ombre,
Creuse une ornière d'or ou laisse un sillon sombre,
On sait si dans le ciel l'aurore de demain
Doit ramener un jour nébuleux ou serein,
Comme à l'œil du chrétien le soir pur d'une vie
Présage un jour plus beau dont la mort est suivie;
On entend l'angélus tinter, et d'un saint bruit
Convoquer les esprits qui bénissent la nuit.
Tout avec l'horizon s'obscurcit; l'âme est noire,
Le souvenir des morts revient dans la mémoire;
On songe à ces amis dont l'œil ne doit plus voir,
Dans le jour éternel, de matin ni de soir;
On sonde avec tristesse au fond de sa pensée
La place vide encor que leur mort a laissée,
Et pour combler un peu l'abîme douloureux,
On y jette un soupir, une larme pour eux !

Enfin quand sur nos fronts l'étoile des nuits tremble,
On remonte au foyer, on cause, on lit ensemble
Un de ces testaments sublimes, immortels,
Que des morts vertueux ont légués aux mortels,
Sur les âges lointains phares qu'on aime à suivre,
Homère, Fénelon, et surtout ce grand livre
Où les secrets du ciel et de l'humanité
Sont écrits en deux mots : Espoir et Charité !
Et quelquefois, enfin, pour enchanter nos veilles,
D'une chaste harmonie enivrant nos oreilles,
Nous répétons les vers de ces hommes divins
Qui, dérobant des sons aux luths des séraphins,
Ornent la vérité de nombre et de mesure,
Et parlent par image ainsi que la nature.

Mais le sommeil, doux fruit des jours laborieux,
Avant l'heure tardive appesantit nos yeux;
Comme aux jours de Rachel, la prière rustique
Rassemble devant Dieu la tribu domestique,
Et pour que son encens soit plus pur et plus doux,
C'est la voix d'un enfant qui l'élève pour tous.
Cette voix virginale et qu'attendrit encore
La présence du Dieu qu'à genoux elle implore,
Invoque sur les nuits sa bénédiction;
On murmure un des chants des harpes de Sion,
On y répond en chœur; et la voix de la mère,
Douce et tendre et l'accent mâle et grave du père,
Et celui des vieillards que les ans ont baissé,
Et celui des pasteurs que les champs ont cassé,
Bourdonnant sourdement la parole divine,
Forment avec les sons de la voix enfantine
Un contraste de trouble et de sérénité,
Comme une heure de paix dans un jour agité;
Et l'on croirait, aux sons de cette voix qui change,
Entendre des mortels interroger un ange.

Ainsi coule la vie en paisibles soleils :
Quelle foi peut manquer à des moments pareils ?
Qu'importe ce vain flux d'opinions mortelles
Se brisant l'une l'autre en vagues éternelles,
Et ne répandant rien sur l'écueil de la nuit
Que leur brillante écume, et de l'air et du bruit !
La vie est courte et pleine et suffit à la vie;
De ces soins innocents l'âme heureuse et remplie
Ne doute pas du Dieu qu'elle porte avec soi;
C'est sous d'humbles vertus qu'il a caché sa foi;
Un regard en sait plus que les veilles des sages;
Un beau soir qui s'endort dans son lit de nuages,
Une nuit découvrant dans son immensité
L'infini qui rayonne, et l'espace habité,
Un matin qui s'éveille étincelant de joie,
Ce poids léger du temps que le travail emploie,
Ce doux repos du cœur qui suit un saint soupir,
Ces troubles que d'un mot ton nom vient assoupir,
Mon Dieu, donnent à l'âme ignorante et docile
Plus de foi dans un jour qu'il n'est besoin pour mille;
Plus de miel qu'il n'en tient dans la coupe du sort,
Plus d'espoir qu'il n'en faut pour embellir la mort.

Conserve-nous, mon Dieu, ces jours de ta promesse,
Ces labeurs, ces doux soins, cette innocente ivresse
D'un cœur qui flotte en paix sur les vagues du temps,
Comme l'aigle endormi sur l'aile des autans,
Comme un navire en mer qui ne voit qu'une étoile,
Mais où le nautonier chante en paix sous sa voile !
Conserve-nous ces cœurs et ces heures de miel,
Et nous croirons en toi, comme l'oiseau du ciel,
Sans emprunter aux mots leur stérile évidence,
En sentant le printemps croit à ta providence;
Comme le soir doré d'un jour pur et serein
S'endort dans l'espérance et croit au lendemain;
Comme un juste mourant et fier de son supplice
Espère dans la mort et croit à ta justice;
Comme la vertu croit à l'immortalité,
Comme l'œil croit au jour, l'âme à la vérité.


---------------
**按 : "Bénédiction de Dieu dans la solitude", 應為"在孤獨中﹐得到上帝的祝福".....

(下文摘自自 Google翻譯)

上帝的祝福在孤獨
免費的圖書館。
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拉馬丁 - 詩與宗教諧波


上冊
上帝的祝福在孤獨
1829年7月
由李斯特音樂,


又何來,我的天啊!和平沖走了我?
又何來這是過分的信仰,我的心?
我認為剛才不確定,不安,
海浪和每一個疑問風拋,
看起來不錯,真正的,在先賢的夢想,
與和平的心臭名昭著的風暴。
只要我的額頭上幾天滑落
在我看來,一個世紀的世界歷史;
而且,他們分開了一個巨大的深淵,
一種新的男子,我和再生了。

啊!我離開它的和平的沙漠
人群中,任何和平已損壞或丟失;
因為我發現我的山谷農村,
我的感嘆來源和我的影子山毛櫸
這些山,藍色的廊柱耀眼的衣架
和我的星空下狂喜了!
因為人的靈魂是清澈
其蔚藍色玷污任何風的車程,
但是這一時刻風睡著了,
Repolished的表面天空不禁打了個寒顫;
由於茅草低煙
有點草夜間照明的牧羊人,
足以掩蓋了整個天空的一個山谷
當天,竊取最純淨的地平線!
阿風來吹在夜間或凌晨,
浮動雲是被罰出場外,蒸發;
影子在草地上,分裂天
使所有對象的顏色和形狀;
在太陽的半徑,潮水般的空靈
反映了土地來源蔚藍;
地平線發光歡樂和清晰度
不記得有點暗!
啊!遠離那些城市中的聲音地球
窒息呼應了孤獨的靈魂,
他的意思是,啊,我的上帝!使我們的信心呢?
有一天,默不作聲,然後再
外觀和呼吸和生活;
生活,沒有噪音,我們自豪陶醉,
但是,這每天的麵包,滋養清醒,
工作,祈禱和滿意;
為配合流動的天
為實現這一偉大的滾動我們多年的海面
隨著海浪卷到甜,
搖擺的一天晚上在其海藻倍,
門層和結束時的淺灘
又沒有火車,沒有來:
我們對上帝的靈魂陀並在其過程中,
要心充滿了他,懷念他的日子?

在這裡,同性戀上午濕葉子和蒼白
浮動薄霧東部的黎明
這一天醒來的昏昏欲睡西風,
該風,提升或層的玉米,
淚水的平靜溫暖的露水
珍珠珍珠約會在晚上已經制定,
隨著哭的公雞和歌唱的鳥,
由於長時間哭訴成群,
隨著噪聲水域的鄉村工廠,
這些協定的黃銅古代教堂,
的聲音的農民或兒童快樂
運用步驟進食牛肉。

我的心的覺醒到這一天,上帝是指
對天空的微笑,她的喜悅,
而這些新的禮物感謝上帝,
耳語喚醒腹中讚歌;
每天要求和平,幸福,無罪,
有一天,師傅在神聖的平衡,
當手的無限重量重
扣除的時間,那些沒有祝福!
然後,只需把照顧的一天
草坪修剪的草地上,收穫的捆
阿趴在坦克前,下,
雲遠的地方,仍然閃電破獲
真的來了,膨脹的滴耳液的雨
或她的金發碧眼的伎倆玷污金色的濕巾;
倒下的水果從樹上,以滿足:蜂群
爆破與蜂巢心突然
分支減輕負擔制伏
或遺失的來源看在砂;
接下來是窮人往往空他的手
這屬於在上帝的名稱或其產品的麵包;
寡婦的請求,自由的心警報
在慈善心,眼淚在她的眼淚,
安理會忽視了希望,美化
孤兒的工作和病床;
然後在中午的樹,它收集的陰影,
大師和僕人誰一起協商
在天空被覆蓋或風勁,
在冰雹雲厚美白,
樹枝所有黑齒毛毛蟲
或去掉節的100武器,欺騙鐮刀;
然後去誰的兒女,獨自在中間
母親得知神的名字,
教的話,他耳語的象徵,
阿修復手指的數量和單詞
阿亞麻紡紗劫或羊
而這一過程中,他們每天編織衣服。

辛苦勞動不時鏈
你是不是動搖最後一天
全天和輕瀑布,晚上:
在樹幹的一棵老榆樹上的門檻只是坐在那裡;
我們看戰車綠草和尾隨
誰的手拾荒者輪後,香;
我們看到了牧羊人誰帶來的木材
他的山羊,其最壞的重壓下舒展,
乞丐,負責捐贈的河谷
輸入傳遞擁抱她的錢包腫脹;
往下看,看看與愛
在山區,海洋,恆星的塵埃天;
而根據他的記錄淹沒在陰影
掘井車轍的金箔黑暗的線索,
我們知道,如果天空明天早上
必須帶的陰天或平靜
由於眼睛基督教晚上純生活
預示著一個更加美好的,死亡後;
我們聽到的三鐘敲響,一個神聖的噪音
召喚神靈的保佑過夜。
雖然地平線變暗是黑色的靈魂
該內存死者回內存;
我們認為這些朋友的眼睛再也看不到
在永恆的一天,上午或傍晚;
這是悲傷地探討他的思想深處
在空的地方,雖然離開了他們的死亡,
並彌合了一點痛苦的深淵
這需要嘆息,眼淚為他們!

最後,我們的前額時,星顫抖的夜晚,
它可以追溯到在家裡,因為它是一起閱讀
其中一個崇高的意志,不朽的
這種良性死者遺留給凡人
在遙遠的燈光,年齡喜歡跟進
荷馬,費內倫,特別是本偉大的書
凡秘密天堂和人性
是用兩個詞:希望和愛!
有時,最後,以滿足我們的手錶,
純潔和諧陶醉在我們的耳朵,
我們重複詩句神聖男子
誰偷了天使的聲音琵琶
裝飾真相數字和測量,
而談起形象和性質。

但睡眠,甜果的艱苦日子,
在此之前時間已晚,重了我們的眼睛;
隨著時間的拉結,祈禱土氣
神聚族前國內
和他更純香和甜
這是一個孩子的聲音為所有學生。
這聲音軟化,仍然處女
上帝的存在,她懇求她的膝蓋,
依賴於晚上他的祝福;
他們耳語了一首歌豎琴錫安
它響應異口同聲,和對母親的聲音
甜蜜招標和重點嚴重男性和父親
和老男人的年齡有所下降,
而牧師的領域被打破
嗡嗡聲的聖言,
形式與幼稚的聲音的聲音
阿對比麻煩和寧靜
作為一個小時的和平,是忙碌一天;
我們相信,以健全的聲音正在改變
聽到採訪一個致命的天使。

因此,太陽運行的和平生活:
憑什麼相信在這樣的時刻失敗?
無論空流致命的意見
打破彼此在波浪中永恆
不擴散和岩石上的夜晚
他們明亮的泡沫,以及空氣和噪音!
生命是短暫的,全面和公正的生活;
照顧這些無辜的靈魂快樂充實
不懷疑上帝與你同在;
正是從謙遜的美德,他隱瞞自己的信仰;
展望知道看多的明智;
一個晴朗的晚上睡著了躺在床上的雲
一天晚上,在發現它的廣袤
無限的人造絲,和生活空間,
一天早晨醒來波光粼粼的喜悅,
這款輕巧的工作時間,僱用
這對心臟休息後神聖嘆息,
麻煩一個詞只lulling您的姓名,
我的上帝,給無知的靈魂和溫順
更有信心在一天多英里,是必要的;
蜂蜜比更是在世界杯的命運
更希望比需要美化死亡。

保持我們,我的上帝,這些日子你的承諾,
這些勞動力,這些溫柔的呵護,無辜中毒
從心浮現安靜地波的時間,
由於鷹睡著了南翼風,
就像船在海上誰看到一個明星,
但是,當船夫唱和平下航行!
能讓我們這些心和這幾個小時的蜂蜜
我們會相信你,因為鳥的天堂,
沒有借款的言論為不育明確
感受春天相信在你的普羅維登斯;
由於黃金晚一天純粹和安詳
睡在希望並相信,在善後;
作為一個公正的模具和自豪,他的考驗
希望在死亡和相信你的正義;
正如美德相信永生,
由於眼睛認為當天,靈魂的。
_________________________
[color:"grey"]任何方式的"獨立",都很浪漫; 任何"浪漫"的方式, 都要付出代價(高希均)
人生中發生過的事不重要, 重要的是記得什麼? 如何記得? (Gabriel Garcia Marquez)
如絮極輕盈, 隨風任來去, 身心若振奮, 眾善皆易成...(寂天)
幽思往昔心歡意, 不沾擾音木朽允, 努亦待時逢初情, 願淨慈心悅世明...(richfish)
人的行為是被鼓勵出來的~善如是, 惡復如是~& 若非對方需要, 則非善語!
少了點慧根, 世界大不同~自勉嘿~加油加油加油!!![/color]
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Bénédiction de Dieu dans la solitude~Mark Farago 萍水 2010-03-08 14:52:29
Re: Bénédiction de Dieu dans la solitude~Mark Farago 萍水 2010-03-08 15:03:15
Re: Bénédiction de Dieu dans la solitude~Mark Farago 小姑婆 2010-06-11 04:29:08
Paul Mauriat * Richard Clayderman * Ray Conniff Litian 2010-06-11 00:37:36

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